S’écarter et savourer | L’Aube, Paris, 2022
Disponible également en version illustrée par Pascal Lemaître (sous le titre “Quelqu’un a vu le bonheur ?”)

➊ Présentation du livre

Ce petit ouvrage reprend les articles que j’ai publié dans la revue « Le 1 », entre 2018 et 2022, sur différents sujets d’actualité ou de société.

C’est drôle de voir comment, une fois réunis, nos écrits, même publiés dans différents contextes, à différents moments, expriment une vision du monde et des idéaux de vie, dégagent un ton et une cohérence, dont nous n’avions pas forcément conscience en les rédigeant au fil du temps.

C’est comme lorsque nous regardons ce qu’a été notre existence : nous avions peut-être le sentiment de vivre au jour le jour, portés par les événements, maintenant tant bien que mal un cap incertain ; mais avec le recul et le passage des années, nous pouvons de mieux en mieux percevoir une ligne directrice à nos choix et à nos décisions…

Voici en tout cas la table des matières que vous retrouverez dans l’ouvrage :

– Renoncer et savourer
– Change toujours, tu m’intéresses
– De l’inertie climatique
– La méditation n’est pas une absence, mais une présence au monde
– Dépensez pour dé-penser
– Sagesse ou soumission
– En attendant la fin, Pièce mentale en 7 actes
– Tout, tout de suite
– L’art des méta-solutions
– Grand entretien avec Julien Bisson

➋ Quatrième de couverture

« On est à chaque fois reconnaissant quand on lit Christophe André. On a envie de lui dire merci, et même d’en redemander un peu, comme si ses mots étaient des médicaments de l’âme, au principe actif immédiat – et aussi, vous verrez : à diffusion lente. C’est une prose simple et généreuse, accessible aussi, semblable à une main tendue, sans pour autant renoncer à la complexité du propos, je devrais dire à sa subtilité, pour cerner qui nous sommes, ce que nous ressentons, ce qui fait notre singularité de roseaux pensants que tourmente le monde réel. Qu’il évoque notre relation au temps, au climat – ou plutôt à l’urgence qu’il y a à le sauvegarder -, à la méditation ou à notre sens parfois inversé des hiérarchies entre ce qui est important et ce qui ne l’est pas, notre écrivain-psychiatre sait trouver les formulations – les formules aussi – pour nous entraîner dans sa pensée et nous aider à réfléchir par nous-mêmes à notre condition.”

Éric Fottorino, Directeur de l’hebdomadaire Le 1.