Prendre du recul face à sa propre colère
Avec le sourire, comme Pierre Desproges, au Tribunal des Flagrants Délires : « Bonjour ma colère, salut ma hargne, et mon courroux : coucou ! »
Ou avec sérieux, à partir de cette réflexion d’André Comte-Sponville : « La colère naît le plus souvent d’un dommage injuste, ou que l’on juge être tel. Ainsi y a-t-il de justes colères, quand elles viennent au secours de la justice. Mais la plupart ne viennent au secours, hélas, que du narcissisme blessé : désir, non de justice, mais de vengeance. »
Je ne souviens pas d’une seule de mes colères après laquelle je ne me suis pas senti mal. Même si elle me semblait juste. Toujours eu le sentiment que j’aurais pu m’y prendre autrement…