Banalité du bien, encore


La question de la banalité du bien et de la banalité du mal, encore…
Nous en avons parlé hier, mais ça a continué de cheminer dans ma tête.
Face aux horreurs produites par l’humanité (guerres, massacres, génocides…), face à l’émergence effrayante de la banalité du mal, la banalité du bien résiste, persiste, et resurgira toujours. Ce micro-bien quotidien qui répare les éclats du Mal, et souvent aussi, qui aide à y résister, discrètement, dans l’ombre. Ces petits bouts de bien, comme les brins d’herbe qui arrivent à pousser sur les bordures d’autoroutes, ou entre les deux voies : toujours plus forts à la fin que la monstruosité de la ferraille, du bitume, de la vitesse. C’est eux qui, un jour, finiront par tout recouvrir.
Enfin, c’est ainsi que je préfère voir le monde, et tenter de l’aider à changer. C’est peut-être une de ces illusions chaleureuses dont j’aime me réconforter. Mais quand même, je préfère continuer comme ça…