Fin de thérapie ?


On nous pose souvent la question de savoir quand arrêter une thérapie.
On le voit à peu près (et encore, pas toujours…) dans les thérapies comportementales, ciblées sur la diminution ou la disparition d’un problème, l’atteinte d’un objectif défini au départ. Mais pour les autres, les thérapies de soutien, les thérapies humanistes, etc., comment savoir ?
J’ai l’habitude de répondre que la fin d’une thérapie, c’est quand le patient commence à s’ennuyer, à avoir le sentiment de tourner en rond, le sentiment qu’on se répète ou qu’on ronronne. C’est parfois confortable, la question n’est pas là. Mais ce n’est plus vraiment de la thérapie.
Il me semble qu’alors, il vaut mieux espacer, puis interrompre. Quitte à reprendre autre chose, ailleurs, si besoin. Ou à revenir plus tard. Ou tout simplement à arrêter toute forme de thérapie, et à continuer de progresser sur d’autres chemins.
Enfin, tout ça, ce n’est que mon avis…