Golf
Je ne joue pas au golf (et je le regrette).
Mais l’autre jour, un de mes patients, très gentiment, m’a offert un livre sur ce sport très psychologique. En l’ouvrant au hasard le soir-même, je tombe sur ces phrases, banales finalement, mais qui m’accrochent tout de suite :
“Les meilleurs golfeurs s’efforcent de limiter le nombre d’erreurs qu’ils commettent, mais ils ne s’attendent pas à les éliminer. Ils comprennent qu’il est plus important de bien réagir aux erreurs qu’ils commettront inévitablement.”
Pourquoi ces remarques me touchent ainsi, alors que je ne suis pas golfeur ?
Justement parce que je ne joue pas au golf !
Et que ça m’a plu d’entrevoir que cela s’applique aussi à la vie en général : s’efforcer de ne pas commettre trop d’erreurs ; mais pas au point de se crisper, ce qui nous en ferait commettre encore plus ; les accepter lorsqu’elles arrivent ; et plutôt s’attacher alors à ne pas les laisser nous parasiter pour la suite du parcours…
J’ai envie de me mettre au golf, tiens…
PS : j’oubliais un détail capital : le livre s’appelle “Jouer au golf. Sans viser la perfection”. Ça ne pouvait que me plaire.
Illustrations : en haut, moi bientôt ; en bas, le livre.