Propos sur le blog (1) : critiques, insultes et vacheries…


J’ai pris le parti de ne pas censurer les discussions sur ce blog. À ce jour, les seuls messages que j’ai retiré l’ont été à la demande des internautes eux-mêmes, qui regrettaient leurs écrits.

Parfois, je me suis posé la question : certains commentaires sont très violents, durs, injustes. Et surtout, centrés sur les personnes, et non sur les propos. Et cherchant parfois à faire mal, par l’insulte ou l’insinuation.

C’est cela, le problème : on peut ne pas être d’accord, c’est très bien de le dire et d’expliquer. Calmement et sans agresser, ce serait parfait (et c’est souvent ce qui se passe sur ce blog, qui réunit des personnes plutôt bienveillantes).

On peut aussi être de mauvaise humeur ce jour-là, et du coup dire les choses en dévalorisant ou dénigrant les propos de l’autre. C’est pas terrible, mais ça passe encore.

Ce qui est très pénible, ce sont les insultes et les agressions adressées aux personnes qui se sont exprimées (les internautes ou moi-même). Sans doute sont-elles facilitées par l’anonymat que permet Internet.

Que faire ? Effacer ces messages ?
Il me semble préférable de les laisser là.

D’une part, ils nous sont bénéfiques : ils nous rappellent que la colère, l’injustice, l’aveuglement, parfois la mesquinerie ou la lâcheté, existent bel et bien (parfois même, nichés en notre propre coeur). Et ces agressions ad hominem dans le virtuel du Net nous vaccinent contre ces maux dans le réel de la Vie. En ce sens, ils sont même utiles, désagréables mais utiles.

D’autre part, il faut être cohérent : si je prône, en thérapie et dans la vie, de ne pas avoir peur du désagréable, de l’accepter pour mieux s’en libérer, ce n’est pas pour faire le contraire sur PsychoActif.

Voilà pourquoi je ne censure pas. Et pourquoi j’espère ne jamais avoir à le faire.

Demain : ravissements.

Illustration : parfois, débattre pique…