Smiling in the rain

L’autre jour, à la fin d’un atelier de formation à la psychologie positive que j’animais pour des collègues, l’un d’entre eux me demande : “mais toi, qu’est-ce qui t’a personnellement le plus aidé dans toutes ces techniques ?”
Après quelques secondes de réflexion (en général, ce n’est pas le genre de question qu’on se pose entre pros, du moins en public), je lui réponds que je ne sais pas ce qui m’a le plus aidé. Mais que ce qui m’a aidé ces derniers temps et que je n’ai appris à faire que récemment, c’est de sourire dans l’adversité, dans la tristesse, dans l’inquiétude.
C’est le sourire le matin, à l’aube, alors qu’on sent le souci de vivre qui pointe le bout de son nez, qui vient roder, comme ça, pour voir. Et qu’on sourit quand même. Juste parce qu’on est vivant. Et que sourire alors peut donner la force, peut ramener des fantômes de bonheurs passés ou à venir, des promesses de bonheurs possibles, un jour, quand même : on ne les voit pas clairement, mais on sent leur présence, là, à nos côtés.
Bizarre comme il m’aura fallu du temps non pour le comprendre, mais pour le faire, vraiment : songer à sourire dans l’adversité, avant de songer à pleurer.