Décider d’habiter l’instant présent


Se tourner vers l’instant présent est un acte de conscience volontaire. C’est un acte de libération : de nos pensées sur le futur ou le passé ; de nos jugements de valeurs, de nos tensions comparatives ; et de bien d’autres chaînes.
Notre esprit est souvent encombré de plein de choses, parfois importantes, parfois intéressantes. Parfois complètement vaines et inutiles. Elles peuvent être des obstacles à la vision du monde qui nous entoure, à sa perception, sa compréhension. Des obstacles à notre lien au monde.
Nous ne pouvons toujours vivre dans le présent. Le passé importe, le futur importe. Mais la philosophie de l’instant présent, ce n’est pas dire qu’il est supérieur au passé ou au futur, juste qu’il est plus fragile, que c’est lui qu’il faut protéger, c’est lui qui disparaît de notre conscience dès que nous sommes bousculés, affairés. C’est à lui qu’il faut donner de l’espace pour exister.
Au moins de temps en temps. Et mieux encore : régulièrement, quotidiennement. Même par bribes, même par instants.

Illustration : l’instant présent.