Nelson Mandela


« J’ai toujours su qu’au plus profond du cœur de l’homme résidaient la miséricorde et la générosité. Personne ne naît en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de son passé, ou de sa religion. Les gens doivent apprendre à haïr, et s’ils peuvent apprendre à haïr, on peut leur enseigner aussi à aimer, car l’amour naît plus naturellement dans le cœur de l’homme que son contraire. Même aux pires moments de la prison, quand mes camarades et moi étions à bout, j’ai toujours aperçu une lueur d’humanité chez un des gardiens, pendant une seconde peut-être, mais cela suffisait à me rassurer et à me permettre de continuer. La bonté de l’homme est une flamme qu’on peut cacher mais qu’on ne peut jamais éteindre. »

Voici ce qu’écrivait Nelson Mandela dans son livre Un long chemin vers la liberté, paru en 2002. C’est bon, non, de savoir que des humains semblables existent ? Ça ne console pas dans l’immédiat, si on n’est pas dans une bonne période, mais ça redonne envie d’agir. Vitamines pour l’optimisme…

PS : merci à Jacques Lecomte, qui m’a appris les sources de ce passage.