Temps qui passe


Lors de mes ballades dans le bois, je croisais souvent il y a plusieurs années, un grand-père assis sur un banc, lisant à côté d’un landau où un bébé dormait. Un jour, le landau a disparu : je les croisais désormais tous les deux debout, le grand-père donnant la main à une petite créature maladroite et souriante, qui perfectionnait sa marche. Puis un jour, plus personne. Le petit-fils n’avait plus besoin de son grand-père pour aller au bois. Ou le grand-père ne pouvait plus l’accompagner. Mélancolie douce.