Thomas More


Je viens de relire la biographie de Thomas More. Juste parce que j’avais passé un long moment devant son portrait, retrouvé dans un de mes livres achetés en voyage (à New-York, où on peut voir ce magnifique tableau de Hans Holbein à la Frick Collection). Je crois n’avoir jamais vu un visage aussi attachant d’intelligence tranquille. More était un humaniste courageux, auteur de L’Utopie, et ami du grand philosophe Érasme. Il fut condamné à mort par le roi d’Angleterre Henry VIII, parce qu’il refusait de cautionner le coup de force religieux (s’auto-proclamer chef de l’église anglicane) de cet ogre abusif et tyrannique, qui ne mangeait que de la viande et changeait d’épouse comme de chemise.
Je suis heureux que Thomas More ait existé. Je l’admire profondément. Je pense à lui très fort, à des siècles de distance. Et surtout, j’essayerai de penser à lui la prochaine fois que je serai tenté de me dégonfler face à une absurdité ou une injustice…
Illustration : le portrait de Thomas More, par Hans Holbein le Jeune.